29 august 2005

Ghid NZ

Sâmbătă am scris în blog despre Bella, o bebeluşă de 2 luni, orfană, atinsă de o gravă boală cardiacă, pentru care nişte necunoscuţi se bat să o salveze. Găsiţi pagina ei web aici.

Pe forumul desprecopii.com găsiţi povestea Bellei şi a luptei pentru viaţa ei. Dacă doriţi să faceţi o donaţie sau aveţi vreo idee pentru a ajuta la strângerea celor 10 000 de euro de care este urgent nevoie, toate informaţille sint pe pagina web. Am scris un mesaj în franceză, de publicat pe forumurile unde mai bântui si de trimis prietenelor mele, sper sa ajute ! Poate
faceţi acelaşi lucru cu forumurile pe care le frecventaţi si cu corespondenţii vostri ?

Ieri am cumpărat un ghid intitulat "The New Zealand relocation and immigration report", adică "Raport despre mutarea si imigrarea în Noua Zeelandă". M-a scuturat de 34 de dolari, dar pare sa îi merite, deşi este scris mai ales pentru americani. Sper să îl termin de citit astăzi.

Săptămâna aceasta trebuie să facem primul triaj al lucrurilor de mutat si să trecem pe la ambasada kiwi de pe Friedrichstrasse, pentru a vedea ce acte mai trebuie pentru vize. Apoi urmează să fixăm datele de rendez-vous pentru ca diverse companii care fac mutări in NZ să vină să evalueze volumul de mutat. Fără o vizită nu pot să calculeze un deviz definitv. Deocamdată, devizele estimative sînt de minimum 200 euros/metru cub.

28 august 2005

Bella

Aujourd'hui je dois vous parler de Bella.

C'est une histoire d'Amour et d'espoir. Et pour que cela finisse en beauté, elle a besoin de vous !

C'est l'histoire de deux merveilleuses femmes qui sont tombées amoureuses d'un petit bout d'homme, ou d'ange, et qui se battent pour la sauver. Cela se serait passé autrement dans tout autre pays, mais pour que les choses soient aussi difficiles que possible, ça a dû se passer en Roumanie.

Bella est née un jour de Juin 2005. Une magnifique petite fille que sa mère, à la fois pauvre et malade, ne pouvait pas elever. Elle allait être confiée à l'assistance publique. Parler de l'assistance publique roumaine, les journaux du monde entier s'en chargent. Il y a eu énormément de progrès depuis 15 ans, mais ce n’est toujours pas ça, dans un pays manquant encore cruellement de moyens. Un pays qui n'aurait pas dû être pauvre, si ce n´était grâce à la corruption qui gangrène ses structures depuis 15 ans.

Dans tout système décent, il y aurait eu soit une structure d'état, soit une structure caritative pour prendre en charge la famille d’un tel enfant. En Roumanie, Bella était la condamnée à mort.

Et pourtant, ce fût la chance de Bella !

C'est grâce à cela qu'elle a croisé le chemin de Gabriela, qui allait devenir sa marraine.

Vous vous demanderez peut-être quel lien avec la Nouvelle Zélande ? Il est plus qu'indirect, puisque je l'ai croisée, Gabriela, sur un forum dedié à la NZ et à l'Australie, mais j'espére la rencontrer en vrai un jour et lui dire à quel point sa lutte est extraordinaire.

Gabriela Ammendola, fondatrice d'une association de parents adoptifs, a rencontrée Bella dans les chambres de néonatalogie d’une maternité de Bucarest. Elle a commencé par s'occuper de la mère, sachant que celle-ci comptait sortir très bientôt de l'hôpital en y laissant son bébé. Gabriela a rassemblé quelques autres personnes afin d'essayer d'offrir à la mère des conditions aussi bonnes que possibles (matériel, un peu d'argent, un logement dans une structure montée par un prêtre, pas loin de la ville d'origine de cette femme) afin qu'elle ne confie pas sa petite.

C'est seulement quelques jours plus tard que Gabriela a appris (secret médical oblige) - la très grave maladie que la petite héritait, une malformation gravissime du coeur. Et c'est seulement alors que le vrai combat a commencé. Dans un pays où, faute d'un système d'assurances médicales rodé, même les soins à un bébé gravement malade se monnayent, elle a commencé par obtenir le transfert de la mère et du bébé dans le meilleur département de chirurgie cardio-vasculaire de Roumanie, à Târgu-Mures.

Elle s'est battue des jours durant pour que la petite soit transférée en hélicoptère et pas dans sa propre voiture ; c'est ce que lui suggérait les la maternité, en invoquant l'état stable du bébé. Quelques batailles plus tard, le bébé y était pris en charge par une bonne équipe de docteurs, mais entre temps son état s´était beaucoup aggravé.

Comme sa malformation induit une inondation du poumon avec le sang qui regurgite du coeur, elle avait fait une pneumonie, elle était cyanosée, se fatiguait en tétant rien que 20 ml de lait. Sa mère, touchée par la même malformation que son bébe mais dans un bien moindre degré, ne parvenait plus à s'en occuper. Il n'était pas question pour Gabriela que la petite soit tout simplement confié à l´assistance publique. Partir dans cette voie n'aurait pas signifié lui trouver une famille d'accueil, comme l'espérait sa mère biologique, mais la condamner à vivre en orphelinat. Ce que revenait à la condamner à mort.

C'est alors qu'a commencé une autre bataille, qui allait être gagnée grâce à Rodica, une amie de Gabriela. Puisque Gabriela avait décidé de faire baptiser la petite, Rodica Ionescu devait être la seconde marraine. Elles sont allées ensemble à l’hôpital de Târgu-Mures, où un prêtre s’était déplacé pour officier.

Entre Rodica et Bella ce fût le coup de foudre. Avec son mari, Adrian, ils ont décidé, alors qu’ils étaient en cours d'adopter une petite de 5 ans, d’adopter également Bella. Ce couple venait d'acheter une maison pour la famille élargie. En attendant qu'elle se libère, ils ont rapidement loué un trois pièces qu'ils ont dû meubler en hâte, pour correspondre aux exigences de l'enquête sociale concernant la future vie des deux puces. C’était une course contre la montre, contre la mort aussi.

Une foule de démarches juridiques plus tard, Rodica et Adrian Ionescu avaient la tutelle de Bella, en vue de l'adoption. La petite était remise de sa pneumonie et prête pour la première opération d'une série de trois interventions chirurgicales.

Pendant ce temps, ils avaient fini par dépenser leurs économies, eux-mêmes tout aussi bien que la famille de Gabriela, en matériel, médicaments, trajets en train, nuits à l'hôtel de la ville où la puce était internée, argent aux aides soignantes et infirmières débordées (il y avait une seule personne pour un étage d'hôpital de cardiologie en service de nuit !) pour les inciter à s'occuper correctement du bébé.

Une fois la tutelle obtenue, Rodica a pris des vacances pour être jour et nuit près de la petite, en vue de l'intervention chirurgicale. C'est alors que, suite aux derniers examens préopératoires, on a découvert que la malformation de Bella était encore plus grave que ce que l'on pensait. L´équipe a refusé de s'assumer le risque d'opérer. Ils ont recommandé une transplantation cardiaque ou coeur-poumons, à l'étranger : cela ne s’était jamais fait en Roumanie sur un aussi petit bébé.

Alors que Rodica restait à l'hôpital pour apprendre à soigner Bella, Gabriela a remué ciel et terre pour trouver des conseils auprès des spécialistes.

Parmi les hôpitaux qu’on lui avait recommandés il y avait Saint Luc à Bruxelles. Elle est allée les voir avec le dossier médical ; et l'espoir a commencé à renaître.

L'hôpital a confirmé le diagnostique initialement posé en Roumanie : trois opérations successives peuvent sauver Bella.

De retour en Roumanie, Gabriela et le papa adoptif de Bella ont obtenus tous les documents nécessaires pour faire voyager le bébé.

Bella est maintenant à Bucarest ; sa maman adoptive et la petite viennent de sortir de l'hôpital. Vu l'urgence de cette intervention, qui doit absolument se faire dans le mois à venir, Saint Luc les prendra en charge dès que la somme nécessaire à la première opération, 10 000 euros, serait réunie.

Et c'est là que nous avons besoin de vous, que Bella a besoin de vous, tous autant que vous lisez !

Voilà ce que Gabriela écrit sur son site:









Elle est orpheline.
Elle a croisé mon chemin.
J'en suis tombée amoureuse.
Je lui ai donné l'espoir de vivre...
Je lui ai trouvée une famille.
Ils l'ont aimée du premier instant.


Nous avons besoin de vous car, seuls, nous ne pourrions la sauver.


Bella

Nous l'appelons Bella, elle a deux mois et souffre d'une grave malformation cardiaque congénitale. Malgré la gravité de son état, deux gens merveilleux souhaitent lui offrir une famille. Pour que cela devienne réalité, Bella doit vivre.
Sa vie coûte 10 000 euros.

Bella doit être opérée dans un mois maximum !

Si vous souhaitez faire circuler ce message, si vous avez des pistes à suggérer pour lever des fonds, ou encore vous souhaitez donner quelques euros, ou tout simplement écrire un mot d'encouragement pour ces merveilleux gens, le moindre de nos gestes peut les aider dans cette lutte. Merci pour eux !

Liens:

Site de Bella avec copies des documents médicaux et renseignements pour les dons
http://bella.netfirms.com/fr.htm

Un lien confirmant l'authenticité du cas devrait être publié cette semaine là: http://www.unesco.co.uk/